– Trois couleurs : Bleu :
Bleu, comme la liberté. Julie nage, seule, dans la piscine, bleue, très bleue. Une musique éclate. Fondu au noir. Julie a perdu son mari et sa fille dans un terrible accident de voiture. Elle s’est cachée dans Paris, a tout abandonné. Comment se reconstruire ? À l’exemple de sa voisine Lucille, ou de la copiste qui sauvera la partition inachevée du Concerto pour l’Europe, il faut accepter de vivre, simplement, et de donner aux autres, aussi. Julie va peut-être retrouver l’amour, une autre vie. Et sa liberté ?
– Trois couleurs : Blanc :
Blanc, comme l’égalité. Mais quelle égalité pour Karol, jeté dehors par son épouse, Dominique, française, qui demande le divorce, le trompe ? Agressé à l’aéroport, à peine de retour en Pologne, il retrouve son frère, lui aussi coiffeur. À la porte, un néon : « L’Europe, quoi ». Dans cette Pologne en mutation des années 90, Karol traficote, s’improvise nouveau capitaliste. Il entreprend surtout de se venger de Dominique et conçoit un plan machiavélique. Mais la machine s’enraye…
– Trois couleurs : Rouge :
Rouge, comme la Fraternité. Mais quelle fraternité entre tous les personnages du film, qui s’entrecroisent sans jamais se trouver ? Surtout entre ces deux-là : une jeune étudiante et un vieux juge misanthrope aigri, reclus dans un quartier résidentiel de Genève, qui espionne ses voisins. Pourtant, Valentine (Irène Jacob) apprivoise peu à peu Joseph (Jean-Louis Trintignant), ou bien est-ce le contraire ? Un lien se tisse lentement, et Joseph se risque même à des confidences, au fond d’un théâtre vide…